Tahys and Morten introduced us to this exhilarating sport on a Saturday morning at the indoor velodrome in Zolder. A report by Jacques Laruelle (En – FR below).
Viewed from above, it’s particularly impressive. The Zolder velodrome track has a very steep incline. In the turns, it reaches up to 45°. You wonder how a bike can stay up without sliding down the track. “I already feel like going home”, laughs one of the twelve participants. We are all very impressed by the facility. Very impressive.
But Tahys, who, along with Morten, is going to give us this introduction to track cycling, reassures us: “We won’t be going to the top of the track,” she explains. She goes on to say that we will stay on the “grey,” the “blue,” or at most between the black and the blue.
A velodrome track is indeed marked with different colors. Starting from the center of the ring, there’s the “grey” first, the safety zone, which is a sort of deceleration lane. Then there’s a wide strip lined with sky blue, the Côte d’Azur, which is mostly flat and used to enter the track. Next is the wooden track, first marked with a thin black line, followed by a thin red line. A little higher, a thin blue line. Beyond that, it becomes really steep.
No Gears, No Brakes
“We won’t go beyond the red line,” says Tahys. Now it’s time to get on the track. After taking our bibs and putting on our gear, we need to pick up the rental bike. On the track, only fixed-gear bikes (fixies) are allowed. These are relatively lightweight bikes with a 52-tooth chainring and a 16-tooth rear cog. There are no gears, no brakes. And of course, as with any fixie, you can’t stop pedaling because there’s no freewheel.
We start with the first instructions. On a velodrome, you pass on the right, after checking that no one is overtaking you.
After a few laps, we venture onto the wide blue strip.
Our first laps are tentative. To start, you sit on the saddle, holding the railing with your left hand. Clip into your pedals and start slowly. We begin with a few laps, always on the grey, where the track is flat. After a few laps, we venture onto the wide blue strip. Finally, after some hesitation, we move beyond the thin black line, where the slope is minimal.
Tahys warned us: keep a 30 cm gap from the rider in front. For these first laps, we leave a much larger gap. But as the laps go by, we get closer.
An Exhilarating Feeling
And very quickly, it becomes exhilarating. We pick up speed. It’s an incomparable sensation. There’s no wind because we’re indoors, but we slice through the cool air. We ride faster and faster. And it becomes clear that it’s extremely tiring because you can’t stop pedaling. You can really feel your thighs working.
After this first session, we’re already sweating. Now it’s Ronny, one of the velodrome’s instructors, who takes over. In a group of twelve, we have to follow him in a single line. In track cycling jargon, this is called a “string”. And after just a few laps, Ronny, instead of staying near the inside of the track, begins to move towards the outside just before the turns. Once he reaches the turn, he dives back inside. We mimic him. And, miraculously, we don’t fall. Within minutes, our fears have vanished. We keep circling, faster and faster. It’s exhausting but thrilling.
We pick up speed. It’s an incomparable sensation. There’s no wind because we’re indoors, but we slice through the cool air.
After another break and a few sips of water, Tahys and Morten split us into two groups. For the first group, with Tahys, the goal is to take turns leading in a group of five. When Tahys, who’s at the front, yells “Relay,” the rider directly behind her check that nobody is coming from behind, signals with an elbow flick to indicate he’s giving up the lead and moves slightly to the right, slowing down just a bit. The second rider then takes the lead, and the one who moved out falls to the back. With each new lap, the leader gives up the lead. It’s straightforward.
Meanwhile, the second group follows Morten’s wheel to practice riding in a string at a steady speed of 32 km/h. Not easy to keep a short distance when you don’t have brakes.
Detailed Statistics
Finally, there are a few sprints for those interested. And just like that, the two hours are over. We have to return our bikes. Ronny explains that, thanks to a sensor installed on each bike, we’ll be able to see the distance covered and times for each lap on a dedicated website. After a shower, we meet up at the café. And everyone says, “We’ll be back.”
Once back in Brussels, I check my stats. My tracker shows a bit more than 100 laps, totaling just over 25 km. My fastest lap was completed in 22 seconds, averaging 40 km/h. Not bad for a beginner, right?
Jaques Laruelle
📸 BBB members / DR
VIRAGES À 45° ET CUISSES EN FEU ... ON A TESTÉ LE CYCLISME SUR PISTE
Tahys et Morten nous ont initié à cette discipline grisante un samedi matin au vélodrome couvert de Zolder.
Vu d’en haut, c’est particulièrement impressionnant. La piste du vélodrome de Zolder présente une très forte inclinaison. Dans les virages, elle atteint jusqu’à 45°. A se demander comment un vélo peut tenir sans glisser jusqu’au bas de la piste. “J’ai déjà envie de rentrer”, rigole un des douze participants. Nous sommes tous impressionnés par cette magnifique facilité. Très impressionnante.
Mais Tahys, qui, avec Morten, doit nous donner cette initiation au cyclisme sur piste nous rassure: “Nous ne monterons pas au sommet de la piste”, explique-t-elle. Et de préciser que nous resterons, sur le “gris”, le “bleu” voire entre le rouge et le noir.
Une piste de vélodrome est en effet striée de couleur. En partant du centre de l’anneau, il y a d’abord le “gris”, la zone de sécurité, qui est une sorte de couloir de décélération. Il y a ensuite une large bande tapissée de bleu ciel, la côte d’azur, qui est aussi plate et sert à monter sur la piste. Commence alors la piste en bois, striée d’abord d’une fine ligne noire, ensuite d’une fine ligne rouge. Un peu plus haut, une fine ligne bleue. Au-delà de celle-ci, cela devient véritablement très abrupt.
Ni vitesses, ni freins
“Nous ne dépasserons pas la ligne rouge”, nous dit Tahys. Reste à nous rendre sur la piste. Après avoir pris notre dossard et enfilé notre équipement, il nous faut prendre un vélo de location. Car, sur piste, seuls sont autorisés les fixies. Ce sont des vélos relativement légers avec un braquet de 52 dents et un pignon arrière de 16 dents. Il n’y a ni vitesses, ni freins. Et bien sûr, comme sur tout fixie, on ne peut s’arrêter de pédaler car il n’y a pas de roue libre.
Suivent les premières consignes. Sur un vélodrome, on dépasse par la droite, après avoir vérifié que personne ne vous dépasse.
Après quelques tours, on s'aventure sur la large bande bleue. Enfin, après quelques hésitations, au-delà de la fine ligne noire, là où l'inclinaison est minimale.
Nos premiers pas sont hésitants. Pour démarrer, on s’installe sur la selle, en se tenant de la main gauche à la balustrade. On clipse ses pédales et on démarre doucement. Commencent les premiers tours, toujours sur le gris, où la piste est plate. Après quelques tours, on s’aventure sur la large bande bleue. Enfin, après quelques hésitations, au-delà de la fine ligne noire, là où l’inclinaison est minimale.
Tahys nous a prévenus: on peut laisser une distance de 30 cm avec celui qui nous précède. Pour ces premiers tours, nous laissons beaucoup plus. Mais au fil des tours, nous nous rapprochons.
Une impression grisante
Et très vite, cela devient grisant. Nous prenons de la vitesse. C’est une sensation incomparable. Il n’y a pas de vent car nous sommes à l’ intérieur. Mais nous fendons l’air frais. Nous roulons de plus en plus vite. Et force est de constater que c’est extrêmement fatigant car on ne peut s’arrêter de pédaler. On sent que les cuisses travaillent.
Après cette première session, nous sommes déjà en sueur. C’est maintenant Ronny, un des instructeurs du vélodrome, qui va prendre le relais. A douze, nous devons le suivre en file indienne. Dans le jargon du cyclisme sur piste, cela s’appelle une ficelle. Et, après à peine quelques tours, Ronny, plutôt que de rester vers l’intérieur de la piste, commence à monter vers l’extérieur juste avant les virages. Une fois le virage pris, il plonge vers l’intérieur. Nous l’imitons. Et, miracle, nous ne tombons pas. En quelques minutes, nos appréhensions ont disparu. Et nous tournons, tournons, de plus en plus vite. C’est épuisant. Mais grisant.
C'est maintenant Ronny, un des instructeurs du vélodrome, qui va prendre le relais. A douze, nous devons le suivre en file indienne. Dans le jargon du cyclisme sur piste, cela s'appelle une ficelle.
Après un nouvel arrêt et quelques gorgées d’eau, Tahys et Morten nous séparent en deux groupes. Pour la premier groupe avec Tahys, il s’agit de faire des relais à cinq. Quand Tahys, qui est devant, nous crie “Relais”, le premier derrière elle, après un signe du coude pour indiquer qu’il va céder le lead fait un léger écart sur la droite, si bien qu’il ralentit très légèrement. Le deuxième passe donc en tête et le cycliste qui s’est écarté se rabat en dernier. A chaque nouveau tour, celui qui est en tête cède le relais. C’est enfantin.
Cependant, la deuxième groupe prend la roue de Morten pour s’entraîner à rouler en ligne à une vitesse stable de 32 km/h. Pas évident de prendre une faible distance quand on n’a pas de frein.
Des statistiques détaillées
Finalement, il y aura quelques sprints pour ceux et celles qui sont intéressés. Et déjà, les deux heures sont écoulées. Il faut rendre nos vélos. Ronny nous explique que, grâce à un capteur installé sur chacun des vélos, nous pourrons voir la distance parcourue et les temps pour chacun des tours sur un site internet dédié. Après la douche, on se retrouve à la cafétéria. Et toutes et tous disent: “on reviendra”.
Une fois rentré à Bruxelles, je vérifie mes statistiques. Mon compteur indique un peu plus de 100 tours, soit un peu plus de 25 km. Mon tour le plus rapide a été effectué en 22 secondes, soit une moyenne de 40 km/h. Pas mal pour un début, non?
Jaques Laruelle